FAQ GPS ET RANDONNEE

FAQ GPS ET RANDONNEE


Voici la huitième version de cette FAQ

Normalement, me semble-t-il, les notices des constructeurs devraient fournir la plupart des indications qui vont suivre.
Mais ce n'est pas le cas, d'où, je pense, l'utilité de ce travail, qui, je l'espère, rendra service au moins aux débutants.

Car depuis quelque temps, je suis surpris par le niveau élevé atteint par les discussions sur la liste.
Je présume toutefois que les nouveaux possesseurs d'un GPS peuvent légitimement se poser des questions plus simples, et j'espère que cette FAQ pourra leur être utile.

Les réponses aux questions fréquemment posées dans le domaine de la randonnée intéresseront tout particulièrement les possesseurs de

Garmin GPS 12


et de

Garmin eTrex jaune


(non Summit, mais les réponses sont peut-être parfois les mêmes pour le Summit).



Dans ce qui suit, les questions et réponses concernant les GPS12 seront imprimées dans un cadre

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celles relatives à l'eTrex dans un cadre

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et celle communes aux deux appareils dans un cadre

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Elles pourront être souvent transposées à d'autres modèles de GPS.

 

 

Q 1 - Je viens d'acquérir un GPS, comment l'utiliser en randonnée ?

 

R 1 - En randonnée, plusieurs modes d'utilisation sont possibles, les trois premières à préparer en chambre, avant la rando, les deux autres à utiliser directement sur le terrain.
Mais auparavant, quelques définitions :
J'appellerai
tracé l'itinéraire à suivre collant du plus près possible au cheminement désiré (par exemple un sentier). C'est une courbe, par opposition à une route qui est une suite de segments s'écartant plus ou moins du cheminement désiré suivant le nombre de segments.
Quant à la
trace, c'est le cheminement effectivement suivi sur le terrain au cours de la randonnée.
Tracé et route sont définis avant la rando, la trace étant, quant à elle, l'itinéraire suivi au cours de celle-ci.

Voici donc ces quatre modes d'utilisation.

1 -
Suivi d'un tracé

Ici, tu utilises GPSTRACK, après avoir chargé ta carte, pour tracer sur celle-ci l'itinéraire que tu comptes suivre et tu l'enregistres dans ton GPS.
Le tracé sera composé de très nombreux segments très courts et pourra coller de très près à l'itinéraire désire.
Lors de la randonnée, l'instrument te situera en permanence par rapport à cet itinéraire dont tu t'écarteras le moins possible (toutefois, ne cherche pas à corriger les écarts tant qu'ils restent inférieurs à 30 m). Par sécurité, compte tenu de la marge d'erreur inhérente au système GPS, l'itinéraire devra se tenir toujours au moins à 50 m, ou mieux même à 100 m de distance des zones dangereuses (falaises, zones de crevasses).
Nous regrettons tous de ne pouvoir rentrer en mémoire dans nos instruments - comme c'est le cas pour les GPS de marine - une carte au 1/25 000 sur laquelle nous pourrions nous situer en permanence.
À défaut ce mode
Suivi d'un tracé permet au moins de se situer par rapport à l'élément le plus intéressant de la carte, l'itinéraire à suivre.
On peut compléter le tracé en enregistrant sous forme de WAYPOINTS, des bâtiments ou d'autres points remarquables.
Cette méthode me paraît convenir plus particulièrement aux randos d'été, tout spécialement en forêt où l'on est amené à suivre un sentier.
Si l'on se trompe à une bifurcation (tous les sentiers ne figurent pas sur les cartes !), on s'en apercevra vite .
Dans le même esprit, ce mode d'utilisation m'a été très utile au cours d'un voyage en 4x4 en Namibie, pour identifier les bonnes pistes aux croisements.

2 - Plan de marche (Suivi d'une route)

Le tracé d'un plan de marche sur une carte carroyée ne prend que quelques minutes.
Son utilité n'est plus à démontrer, même, d'ailleurs, si l'on ne dispose pas d'un GPS.
Mais, dans notre cas, le tracé devra être effectué en tenant compte de la marge d'erreur de notre instrument, ainsi que je l'ai dit plus haut.
L'ordinateur n'est, ici, pas absolument nécessaire (mais tellement pratique !!!).
Devant ta carte, tu décomposeras tout d'abord l'itinéraire en une suite de segments rectilignes, choisis de manière à assurer, compte tenu du modelé du terrain, une progression aisée, à pied ou à ski.
Ici également, tous les segments devront passer à 50 m au moins, voire à 100 m des dangers.
Tu détermineras ensuite, sur ta carte carroyée,les coordonnées des extrémités de ces segments (WAYPOINTS) et tu les mémoriseras dans le GPS, soit individuellement, soit en les assemblant dans une route.
Cette opération, assez fastidieuse, se transforme en un agréable passe-temps si tu utilises GPSTRACK.
Au cours de la randonnée, le GPS indiquera, à ta demande, le relévement et la distance du prochain point de passage ou encore l'écart en mètres à droite ou à gauche par rapport à la route théorique.
Cette dernière indication est particulièrement précieuse car elle permet de progresser sans avoir à utiliser la boussole.
Personnellement je trouve toutefois cette méthode moins performante que la méthode précédente et que la suivante. Son principal intérêt est de pouvoir être employée lorsqu'on ne dispose pas d'un ordinateur.

3 - Méthode des garde-fous (communiquée par Pierre Payet-Burin)

Il peut être pratique de borner la zone de progression par deux traces ou routes dont l'écartement est fonction de la configuration du terrain (plutôt des routes, d'ailleurs, plus rapides à tracer et dont la précision est suffisante ici).
On tracera donc ces deux routes, qui serviront de
garde-fous, en tenant compte des zones dangereuses, par exemple des falaises ou - en hiver - des pentes risquant de partir en avalanche ou d'en recevoir en provenance de l'amont.
Bien entendu, on effectuera ce trace en tenant compte de la marge d'erreur inhérente au système GPS, c'est à dire toujours au moins à 50 m, voire à 100 m de distance de ces zones. En fin de parcours, les deux garde-fous convergeront et se rejoindront au but.
En cours de randonnée, il suffira de se maintenir entre les garde-fous pour parvenir au but sans danger.
On s'affranchit ainsi de l'obligation du suivi strict d'un tracé, on pourra adapter au mieux son cheminement aux accidents du terrain et on restera maître de son itinéraire.
Ceci est particulièrement pratique en randonnée à ski où l'on décrit de larges zigzags à la montée pour tenir compte de l'état de la neige et du micro relief.

4 - Positionnement

Sur le terrain, on peut se situer sur la carte en y reportant, à l'aide d'une grille, la position indiquée par le GPS.
La chose est aisée sur une carte munie d'un carroyage, telles les nouvelles IGN TOP 25 "Compatibles GPS" mais plus difficile sur les cartes IGN au 1/25 000 éditées avant 1999, qui en sont dépourvues.
Dans ce dernier cas, tu devras avoir carroyé ta carte avant la randonnée, soit de préférence avec GPSTRACK ou à défaut, si par exemple tu es dépourvu de tout moyen informatique, à l'aide d'une grande règle (dans ce cas, compte 45 mn par carte ...).
N'oublie pas de régler ton GPS sur le datum correspondant à ce carroyage :

-
WGS 84 si tu utilises les nouvelles TOP 25
-
Euro 50 si tu as carroyé toi-même ta carte à l'aide des amorces latérales
- voire d'autres datums à l'étranger.

Cette méthode par positionnement est la moins agréable, surtout par mauvais temps, car il faut sortir carte et grille, mais c'est la seule que l'on puisse utiliser lorsque l'on n'a pas pu préparer sa course à l'avance.

5 - Mémorisation de parcours

C'est le cas le plus désagréable, celui où tu ne disposes d'aucune carte.
Il faut alors, au cours de la randonnée, mémoriser les coordonnées des points de passage - en particulier le point de départ - par une simple impulsion sur une des touches du GPS.
Au retour, l'instrument t'indiquera la route inverse de celle d'aller :
- avec un GPS 12, à l'aide de l'indicateur d'ECART DE ROUTE
- avec un eTrex, à l'aide de la fonction RETOUR (Trackback)
Ceci impose, bien entendu, d'effectuer la randonnée en aller et retour, un pis-aller que l'on sera toutefois bien content de pouvoir utiliser en cas de nécessité.

 

Q 2 - Comment suivre une route ou se diriger sur un Waypoint ?

R 2 - Pour cela, il vaut mieux, si tu possède un GPS 12, utiliser l'indicateur d'ECART DE ROUTE, beaucoup plus pratique que la page COMPAS, sans chercher cependant à corriger les écarts tant qu'ils restent inférieurs à 20 m.

 

Q 3 - Mais cela impose de laisser le GPS en marche continue !

R 3 - Il y a intérêt, en général, à laisser un GPS en marche continue ; seule ombre au tableau, la durée des piles.
Les batteries rechargeables présentent un intérêt économique certain, mais leur durée de service inférieure à celle des piles, nécessite de suivre avec soin - et avec un voltmètre, si j'ose me permettre ce zeugma - leur charge ou alors de se munir d'un jeu de rechange.
Les nouveaux accus Nickel Hydrure 1800 ou 2000 mAh suffisent toutefois pour une rando de la journée.

 

Q 4 - Certaines cartes, à l'étranger en particulier, ne comportent ni carroyage, ni même d'amorces en marge

R 4 - C'est peut-être ici que le GPS présente le plus grand intérêt.

Premier cas rencontré, celui de cartes, espagnoles ou autrichiennes, par exemple, non carroyées, mais où figurent quelques méridiens et parallèles.
Leur intersection fournit des
points directeurs, de coordonnées géographiques connues.
Lors de la préparation de la randonnée, tu définiras chaque
point caractéristique ou Waypoint (refuge, point de passage, etc.) par ses coordonnées polaires (azimut et distance) par rapport au point directeur le plus proche en utilisant de préférence la règle CRAS et tu introduiras ces valeurs dans le GPS (pour l'eTrex, par WAYPOINTS, choix du WAYPOINT, puis PROJETER (Project).
Tu peux alors définir une route passant par ces points.

Pour effectuer l'opération inverse, c'est a dire te situer sur la carte, utilise plutôt la méthode des deux distances, qui me paraît plus précise dans ce cas : tu demandes au GPS de calculer les distances aux deux points directeurs les plus proches.
Il suffira alors, pour te situer, de reporter ces distances sur la carte en construisant des éléments de cercles sécants avec un décimètre, car utiliser un compas semble peu pratique sur le terrain!
Avec un GPS 12, tu utiliseras la fonction DISTANCE, avec l'eTrex, la fonction PROCHES (Nearest) de la page WAYPOINTS.
Mais, avec l'un comme avec l'autre, bonsoir la précision dés qu'il s'agit de distances de plusieurs kilomètres !
Dans un second cas, moins favorable encore (certaines cartes italiennes par exemple), aucun méridien ni parallèle ne figure sur la carte.
Il faut alors créer soi-même des
points directeurs.
Pour cela, une fois rendu sur le terrain, tu te placeras en un point bien défini, à la fois sur la carte et sur le terrain : place de village, pont routier, refuge, etc et tu demanderas au GPS d'enregistrer ta position.
Tu définiras ainsi un
point directeur, par rapport auquel, à l'aide de la carte, tu repéreras les WAYPOINTS en coordonnées polaires.
Ce sont les valeurs ainsi déterminées que tu introduiras dans ton GPS.

Dans les deux cas, le GPS indiquera, à ta demande, à chaque instant de la randonnée, la route à suivre pour atteindre le WAYPOINT désiré, ainsi que, pour le GPS 12, l'écart de route.
Si tu dispose d'un ordinateur, tu peux utiliser GPSTRACK " Calibrage à partir de WAYPOINTS relevés sur le terrain ", ou encore employer la méthode suivante, qui permet de carroyer soi-même une carte sur laquelle ne figurent ni latitude ni longitude.
Il faut tout d'abord définir les coordonnées d'un point bien identifiable sur la carte, qui servira de
point directeur.
Tu peux utiliser pour cela un logiciel routier. 

Recommence pour 2 autres points.
Rentre ensuite dans GPSTRACK, calibre et documente la carte selon la méthode habituelle, à partir de ces trois points.
Après impression, tu disposeras d'une carte carroyée avec laquelle tu pourra se diriger comme à l'habitude.
Sur deux exemples personnels (Crête et Namibie), le résultat a été satisfaisant, mais il ne faut pas, bien entendu, attendre de cette méthode une précision décamétrique ! Il est certains cas toutefois où une précision hectométrique se révèle déjà très utile.

Et en l'absence de toute carte ?
Le GPS est, ici encore, d'un grand secours, si tu as pris soin de mémoriser le parcours comme il a été dit ci-dessus.
Ceci impose, bien entendu, d'effectuer la randonnée en aller et retour, mais dans le cas d'une traversée, tu disposerais ainsi d'une issue de secours en cas de mauvais temps.

 

Q 5 - Quelle est la précision en position d'un GPS ?

R 5 - La précision indiquée par les fabricants est en général de 15 mètres.
Cette valeur correspond bien à ce qu'on peut obtenir en pratique depuis la suppression de SA, le 1er mai 2000.
Si la couverture satellites est convenable, dans la moitié des cas, l'erreur sur la position est inférieure à 5 m et neuf fois sur dix inférieure à 12 m. Si on joue de malchance (admirez cette formule, qui me dispense de fournir des résultats statistiques), quelques points peuvent présenter toutefois des erreurs atteignant 50 m.
Lorsque le nombre de satellites est très faible, l'erreur peut être encore plus grande.
On vérifiera ce nombre de satellites acquis sur la page SATELLITES.
Ces valeurs sont déterminées par rapport à une position moyenne résultant d'un très grand nombre de mesures au point considéré.
Une pareille précision est en général meilleure que celle des cartes, même des meilleures d'entre elles, telles les 1/25 000 IGN ou suisses.
À noter également que l'erreur de l'instrument n'augmente pas avec la longueur du trajet : la précision est en permanence conforme aux valeurs ci-dessus. Dans le cas, par contre, d'une marche à la boussole, l'effet d'une dérive est proportionnel à la distance parcourue : ainsi, une erreur de 5° sur un angle de marche entraîne, après 1 km de parcours, un écart de 87 m. Après 5 km, l'écart serait de 437 m.



Q 6 - Et l'erreur sur l'altitude ?

R 6 - L'erreur sur l'altitude est, une fois sur deux, inférieure à 10 m et neuf fois sur dix, inférieure à 20 m.
De rares mesures donnent toutefois une erreur de 50 m.
De même que pour les erreurs sur la position, ces valeurs sont établies par rapport à une valeur moyenne de l'altitude résultant d'un très grand nombre de mesures au point considéré. Cette altitude moyenne est elle-même supérieure d'une dizaine de mètres en moyenne à l'altitude lue sur une carte IGN.

 

Q 7 - Avec un eTrex, qu'est-ce qu'un POINT DE TRACE (Trackpoint) et quelle est la différence entre un POINT DE TRACE et un WAYPOINT ?

R 7 - Il faut d'abord examiner le mode de fonctionnement de l'eTrex.
Celui-ci me paraît être le suivant :
L'instrument " fait le point" à une cadence très rapide, disons toutes les 0,6 secondes environ (contre 1 seconde pour le GPS 12) et ce, que l'on soit en mode NORMAL ou en ECONOMIE PILE (Battery Save)(voir page SYSTEME).
Il détermine donc ainsi à chaque fois ce que j'appellerai un
point élémentaire (ceci peut se voir en examinant la page POSITION lors d'un trajet en voiture : on y voit les coordonnées changer au rythme qui vient d'être indiqué).
À partir de ces points élémentaires, je pense que l'eTrex calcule un élément de trajet, à l'issue duquel le dernier
point élémentaire sera mémorisé sous forme d'un POINT DE TRACE (Trackpoint) qui apparaîtra sur la page CARTE). C'est la succession de ces POINTS DE TRACE qui constitue la trace elle-même. Tous les points élémentaires utilisés entre deux POINTS DE TRACE consécutifs seront alors effacés.
On repartira ensuite pour un nouvel élément de trajet, terminé, lui aussi, par un POINT DE TRACE et ainsi de suite.
Pour chaque POINT DE TRACE, l'eTrex enregistre :
- les coordonnées en plan
- l'altitude
- ainsi que, sans doute la vitesse.
Si ma supposition est exacte, celle-ci est donc déduite des points élémentaires et non mesurée par effet Doppler.
Quant aux WAYPOINTS, c'est toi qui les enregistre à ton gré (voir R9).

 

Q 8 - Quelle est la mémoire de l'eTrex en POINTS DE TRACE et en WAYPOINTS ? Combien peut-on enregistrer de routes sur un eTrex ?

R 8 - Les points élémentaires étant effacés au fur et à mesure ne comptenr pas.
Le nombre de POINTS DE TRACE qui peuvent être enregistrés dans l'eTrex est de 1535 environ.
Quant aux WAYPOINTS, l'eTrex peut en stocker 500 (notice de l'instrument).
Rappelons que l'instrument peut également, en plus, garder en mémoire 11 tracés de route, apparemment quelle que soit leurs longueurs (mais celles-ci ne peuvent évidemment pas dépasser 1535 points chacune, nombre maximum entre deux sauvegardes).

Ce nombre de routes est contradictoire  avec la notice de l'instrument qui indique que l'on ne peut enregistrer qu'un seul tracé de route.

C'est vrai, mais il est possible de tourner cette difficulté et de parvenir à enregistrer 11 routes ;  voir à ce sujet Q 28.

 

Q 9 - À quel intervalle de temps sont enregistrés deux POINTS DE TRACE successifs dans un eTrex?

R 9 - Bonne question, car il est intéressant de connaître cette valeur.
En effet, c'est elle, qui, conjuguée avec la possibilité de stocker 1535 POINTS DE TRACE, conditionne la durée maximum admissible entre deux sauvegardes.
Cet intervalle de temps n'est pas fixe, mais varie, en fonction des caractéristiques de l'élément de trajet que l'on vient de parcourir juste avant l'enregistrement du POINT DE TRACE.
En effet, probablement pour ne pas encombrer inutilement la mémoire, lorsque l'élément de trajet est rectiligne, l'espace de temps est plus grand que lorsqu'il est courbe.
Dans le même esprit, la vitesse intervient également : une trajet parcouru à faible vitesse utilisera un intervalle de temps plus important que si la vitesse est plus grande.
Enfin, l'espacement des POINT DE TRACE dépend du mode de fonctionnement choisi : en mode NORMAL, ils sont plus rapprochés qu'en ECONOMIE PILE.

On peut avancer les chiffres suivants :
- en mode NORMAL, lors d'une marche rapide (4 à 5 km/h) sur un sentier sinueux, les POINTS DE TRACE seront espacés de 3 secondes environ au minimum.
Mais qui peut soutenir une pareille allure pendant une ou deux heures de marche en montagne ? Pas moi en tout cas !
Pour donner donc un chiffre plus exploitable en pratique, l'intervalle de temps sera de l'ordre de 6 secondes lors d'une randonnée, toujours en mode NORMAL.
Cette valeur inclut les courts ralentissements ou arrêts que l'on peut être amené à faire en chemin, par exemple pour consulter une carte.
Elle peut inclure aussi les arrêts plus longs, mais on sait que, pour économiser les piles, il est préférable alors de d'arrêter le GPS.

- en mode ECONOMIE PILE, l'intervalle de temps moyen entre deux POINTS DE TRACE est de 5 secondes en marche rapide, et de 10 ou 15 secondes è l'allure de randonnée.

En pratique, on pourra se baser sur les durées approximatives suivantes entre deux sauvegardes :

Premier cas, celui d'un eTrex acheté en 2000.

- en mode NORMAL 2 heures ½
- en mode ECONOMIE PILE 4 heures 1/4 environ


Deuxième cas, eTrex acheté ultérieurement Il possède une mémoire plus grande (sans que rien ne les différencie à l'achat !), la mémoire de l'instrument est maintenant de 9 heures en NORMAL et 12 h en ECONOMIE PILE, donc il n'est pas nécessaire de sauvegarder au cours d'une randonnée d'une durée " normale".

À l'arrêt, l'eTrex mémorise un POINT DE TRACE toutes les 10 à 15 minutes environ (que l'on soit en mode NORMAL ou en ECONOMIE PILE).

 

Q 10 - L'indicateur de route de mon GPS 12 (ou page POINTEUR ou page COMPAS, selon les modèles) me donne parfois des indications erronées.

R 10 - Il existe, au moins, deux raisons possibles à cela :
1 - lorsqu'on change de direction, l'indication du nouvel angle de marche n'apparaît pas instantanément. Ceci nécessite quelques secondes
2 - les indications ne sont correctes que si l'on marche à une vitesse supérieure à 2,3 ou 2,5 km/h.
Par contre, le GOTO, quant à lui, est toujours exact en distance et en RELEVEMENT (bearing) du but quelle que soit la vitesse (et même d'ailleurs à l'arrêt).
D'autres indications seront erronées si la vitesse est trop faible : par exemple l'angle de route , qui reste bloqué à la dernière mesure faite à plus de 2,3 km/h, sans que rien sur l'eTrex ne signale ce blocage !
La vitesse affichée est également fausse, de même que la durée de parcours. De toutes manières, la durée de parcours est inexacte en GOTO (elle dépend de la vitesse instantanée, c'est à dire celle des dernières secondes, et non pas de la vitesse à laquelle on va marcher jusqu'au but, qui, elle, serait plus proche de la vitesse moyenne à laquelle on a marché depuis un certain temps).
Elle dépend aussi de l'orientation du segment de route que l'on est en train de parcourir par rapport à la direction du GOTO .
Les indications sont évidemment tout à fait farfelues !

.

 

Q 11 - Au cours d'une randonnée, j'observe une erreur importante - de l'ordre de 200 mètres - entre mes positions relevées au GPS et celles déduites de la carte.

R 11 - Vérifie que tu utilises bien le même datum dans ton GPS que celui de la carte (EURO 50, ou WGS 84 selon les cartes, voir à ce sujet R1, §4).

 

Q 12 - Ma trace sur la page CARTE de mon eTrex comporte parfois au départ une ligne droite qui ne correspond à rien.

R 12 - Cette trace rectiligne reflète ce que j'appellerai l'errement initial.
En effet, lorsqu'on met un GPS en marche, les indications qu'il fournit au début sont souvent erronées, et le premier point fait peut présenter une erreur importante, jusqu'à un kilomètre, voire plus.
Pour éviter ceci,
il faut effacer la trace (à partir de la page TRACE), non pas chez soi, avant la randonnée, ni immédiatement après avoir mis le GPS en marche, mais lorsque l'errement initial a pris fin, c'est à dire après qu'il ait fait le premier point correct. En général, il suffit pour cela d'attendre une minute.
De même, après une coupure du GPS pendant un arrêt -- pour économiser les piles - on observe parfois un
errement initial de plusieurs centaines de mètres. Ceci pourrait être très dangereux si on utilisait la fonction RETOUR en cas de brouillard. Il est donc nécessaire, dans ce cas, une minute au moins après avoir remis l'instrument en marche, d'effacer cet errement par EFFACER de la page TRACE), avant de repartir (bien enendu, il ne faut pas effacer la trace antérieure à cet arrêt).

Si au cours de la randonnée, le GPS perd le contact avec les satellites, par exemple à cause du relief environnant, lorsqu'il pourra à nouveau faire le point, il risque de commettre la même erreur et, là aussi, l'écran affichera une ligne droite à première vue incompréhensible.
Cette fois, je ne vois pas ce que l'on peut y faire.

 

Q 13 - J'ai le même problème avec mon GPS 12 : la trace sur la page CARTE comporte parfois au départ une ligne droite incompréhensible.

R 13 - En plus de la cause précédente (l'errement initial du GPS pendant la première minute), il peut exister une autre cause, propre au GPS 12 : cet instrument commence par enregistrer deux POINTS DE TRACE sur la position courante qui est donc la dernière position à laquelle on l'a arrêté.



Q 14 - J'ai enregistré un WAYPOINT en partant de ma voiture pour pouvoir la retrouver au retour. En fin de randonnée, je constate que ce WAYPOINT se situe loin de la voiture, parfois à un kilomètre !

R 14 - Même cause que ci-dessus et même remède : lorsqu'on met un GPS en route, les indications qu'il fournit pendant la première minute sont souvent erronées et on ne répétera jamais assez qu'il faut attendre au moins une minute avant de pouvoir ajouter foi aux indications de l'instrument.
Si donc tu as marqué ton premier WAYPOINT sans attendre que ce délai soit écoulé, au retour, cela peut t'envoyer très loin de ta voiture !

 

Q 15 - Un RETOUR fait avec mon GPS 12 me ramène parfois encore plus loin du premier WAYPOINT marqué au départ de la randonnée (souvent à plusieurs dizaines de km).

R 15 - Lorsqu'on fait un RETOUR sur un GPS 12, il le fait débuter au premier point fait après la précédente remise à zéro, même si celle-ci remonte à une date antérieure. Si donc tu n'as pas pris soin, au départ d'une randonnée, d'effacer la trace de la précédente, le trackback te ramènera au départ de cette derniére, voire encore plus en arrière dans le temps.
Il m'est même arrivé, après avoir mis à jour le logiciel par téléchargement sur le site www de Garmin , de voir mon premier RETOUR me ramener . . . . à 7783 km à l'Ouest de Grenoble, c'est à dire . . . . à l'usine Garmin aux États-Unis !
Mais Garmin a refusé de me payer le voyage, !

Si on n'a pas pris soin d'effacer la trace faite lors de la randonnée précédente, non seulement d'ailleurs le RETOUR est incorrect, mais aussi la longueur du trajet, sa durée, ainsi que les vitesses moyenne et maximum.

D'accord, un peu de jugeote permet de ne pas tenir compte des tronçons de longueurs aberrantes (plusieurs km, par exemple).
Mais une précaution très simple permet de remédier simultanément aux trois causes d'anomalies ci-dessus : il suffit, ainsi que je l'ai dit, d'effacer, au départ d'une randonnée, les traces des balades antérieures, nous verrons comment un peu plus loin.

Par contre, si c'est à un eTrex que l'on demande de faire un RETOUR, il a la politesse, lui, de vous demander de quelle trace il s'agit (on la choisit alors dans une liste où elles sont répertoriées par date et heure de début).
On peut donc faire un RETOUR sur une trace bien déterminée, la dernière par exemple, même si on a oublié d'effacer les traces précédentes.

 

Q 16 - Au secours, mon GPS 12 n'enregistre aucune trace !

R 16 - Tu aurais dû mettre l'enregistrement de trace en service, une minute après que l'instrument ait fait le premier point, par : Page CARTE / OPTions / RÉGlage trace / ENREG et là :
- soit CONT, (la trace s'enregistre jusqu'à ce que la mémoire soit pleine et ensuite plus aucun enregistrement ne se fait),
- soit REMP (la trace s'enregistre alors jusqu'à ce que la mémoire soit pleine puis les nouveaux points écrasent les premiers).
Pour éviter d'enregistrer l'errement initial, il faut attendre que celui-ci ait pris fin, nous verrons comment faire un peu plus loin.
Il te faut aussi mettre en service l'affichage de la trace, par page CARTE / OPTions / ENRegistrement TRACE / OUI.
Cet inconvénient n'existe pas avec l'eTrex, de maniement plus simple et qui sur ce point, me paraît supérieur au GPS 12 : la trace s'enregistre en permanence, dans le mode REMP ci-dessus.
Il suffit, avant que la mémoire de la trace ne soit saturée, de la sauvegarder (voir R 22).

 

Commun aux questions précédentes


En résumé, il faut, pour utiliser pleinement les possibilités du GPS, procéder ainsi :

1 - Avec un GPS 12 :

- Une fois pour toutes, programmer l'enregistrement de la trace : page CARTE / OPT / Regl carte / Enr Trace / Oui
- Puis, au départ de chaque randonnée, une minute au moins après que le GPS ait fait le premier point: effacer les traces précédentes : Page CARTE / OPT / REGL trace / SUPP trace / Oui
- Puis page MENU / Liste WPT / Supp WPTS (tout au moins ceux que l'on ne désire pas conserver)
- Enfin marquer le WAYPOINT du départ.

2 - Avec un eTrex :

- Au départ de chaque randonnée,
1 minute au minimum après premier point fait : page MENU / TRACE / SAUVEGARDER (si on veut sauvegarder la trace précédente) / EFFACER . La mémoire utilisée revient à 0%
- Effacer les WAYPOINTS précédents
- Effacer aussi les indications du dernier parcours : page POINTEUR (compas)/ ENTER / RESET VIT MAX / RESET VOYAGE
- Enfin marquer le WAYPOINT du départ.

 

Q 17 - Et si j'oublie de marquer le premier WAYPOINT au départ de voiture comment pourrais-je la retrouver ?

R 17 - Avec un GPS 12, il faut utiliser la page Carte et la fonction " PAN " ou " DEPort " pour amener le pointeur croix (cross hair) au début de la trace et faire là un nouveau waypoint par MARK.
Il te suffira ensuite de faire un GOTO sur ce waypoint.
- Avec un eTrex, qu'il soit ou non Summit, ce n'est pas possible car cet instrument ne possède pas de fonction "PAN" .... et c'est bien dommage.
Mais on peut opérer
- soit en faisant un RETOUR sur la trace suivie depuis le départ et en revenant sur ses pas d'aussi près que possible.
- soit en faisant un RETOUR et en se dirigeant à peu près dans la direction de la voiture. Après un certain parcours, l'eTrex finira par comprendre et te raménera à ta voiture.
Pour plus de détails, vori R 36.

Personnellement, je préfère d'ailleurs utiliser la fonction RETOUR ( en suivant la trace d'aller) plutôt que suivre une route de retour (telle celle du GPS 12), composée de segments, car je suis ainsi sûr de suivre de beaucoup plus près la trace d'aller.
Cela ne veut pas dire, bien entendu que je marche le nez collé au GPS ! Mais, en cas de pépin , il peut être utile d'en disposer.
L'eTrex me semble, dans ce cas, supérieur au GPS 12, car sa trace de retour colle de beaucoup plus prés à celle d'aller.

 

Q 18 - La fonction GOTO de mon GPS 12 ne m'amène pas au WAYPOINT désiré et je tourne en rond.

R 18 - Tu as appuyé par erreur deux fois sur la touche GOTO et, ce faisant, tu as enclenché la fonction MOB (homme à la mer) qui te ramène toujours au même point. Pour sortir de ce cercle vicieux, il suffit de supprimer le WAYPOINT appelé MOB.
Sur l'eTrex il n'y a pas de fonction MOB, donc ce problème n'existe pas, et l'homme à la mer peut se noyer tranquillement. Mais, en randonnée, ce risque me parait minime. !

 

Q 19 - J'avais la route affichée sur l'écran de mon GPS 12 et, tout d'un coup, paf, elle disparaît !

R 19 - Il est probable que tu as enclenché la fonction MOB par inadvertance ; il te faut, comme ci-dessus, supprimer le WAYPOINT marqué MOB et réactiver la route.

 

Q 20 - A la mise en marche de mon GPS, il arrive parfois que ma position reste incorrecte pendant un temps bien supérieur à une ou même trois minutes.

R 20 - L'instrument commence toujours par faire le point en 2D dès qu'il a acquis trois satellites.
Lorsqu'il peut capter un satellite supplémentaire, il passe en 3D.
Cela peut demander un temps supérieur à une minute (parfois même, en cas de mauvaise couverture satellites, il ne passe pas en 3D), durée pendant laquelle la position pourra être erronée car l'instrument tient compte de la dernière altitude connue pour faire le point.
Si tu connais ton altitude - lue sur la carte ou sur ton altimètre - tu peux l'introduire dans le GPS et la position sera alors meilleure.

Encore faut-il savoir si l'on est en 2D ou en 3D.
Sur le GPS 12 cela oblige à changer de page.
Sur l'eTrex, c'est tout simplement impossible, cette indication ne figure nulle part ! ! ! Il faut alors appliquer R 21 ci-dessous).



Q 21 - L'altitude indiquée par mon GPS est parfois très erronée.

R 21 - Même réponse que ci-dessus : par suite d'une mauvaise couverture satellite, l'appareil est passé de 3D en 2 D sans que tu t'en aperçoives.

Pour le voir, sur le GPS 12, il faut se donner la peine d'aller regarder sur la page SATELLITES.

Sur l'eTrex, c'est encore plus dangereux, car rien n'indique si l'on est en 2 ou 3 D.(On ne peut pas rentrer soi-même son altitude, comme sur un GPS 12). A quoi pense donc Garmin !

On peut cependant voir si on est en 2 ou en 3D :
- soit en surveillant fréquemment l'altitude indiquée par le GPS. Si elle ne change pas pendant un certain temps malgré qu'on soit en train de monter ou de descendre, c'est que l'eTrex est passé subrepticement en 2D.
- soit en regardant la disposition des satellites qui figure sur la page SATELLITES. S'il n'y a que trois satellites captés, on est en 2D ; s'il y a plus de trois satellites, on est en 3D. Toutefois, si 3 ou 4 satellites captés sont à peu près alignés, ils ne comptent que pour 2.
Il serait utile que Garmin fasse apparaître l'indication 2D ou 3D sur une des pages de l'eTrex, cela éviterait de considérer comme bonne une altitude devenue incorrecte, ce qui peut être fort dangereux.

 

Q 22 - Au retour d'une randonnée, j'utilise la page CARTE de mon eTrex, de manière à pouvoir suivre d'aussi près que possible mon itinéraire d'aller.
Mais j'ai eu une surprise récemment lorsque j'ai constaté que le début de mon itinéraire d'aller s'était effacé. Comment éviter cela ?

R 22 - Premier cas, celui d'un appareil acheté en 2000.

Je l'ai dit en R9 l'eTrex possède une mémoire d'enregistrement de trace de taille limitée : en mode NORMAL, environ 2 heures 1/2 de fonctionnement ; en mode ECONOMIE PILE, environ 4 heures ¼ (chiffres moyens).
Une fois ce temps écoulé, l'eTrex efface les premiers points de traces pour faire de la place aux nouveaux ; autrement dit, l'instrument ne connaît que la fonction REMP (voir Q 16).
En conséquence, si la balade a duré plus de quatre heures et quart au total en mode ECONOMIE PILE, les premiers points auront disparu.

Tu peux remédier à cela en sauvegardant les traces - jusqu'à dix traces - et ceci quelles que soient leurs longueurs.
Cette sauvegarde se fait au prix d'une simplification de la trace lors de la mise en mémoire, où elle est stockée sous forme d'une suite de segments. Ces segments sont moins gourmands en espace (10 à 35 fois moins) que la trace elle même.

Bien évidemment, cette simplification se fait au prix d'une perte de précision, mais j'ai constaté que celle-ci restait dans des limites acceptables en randonnée : la trace sauvegardée ne s'écarte de la trace réelle que de dix mètres au maximum, sauf rares exceptions.
Autrement dit, l'écart entre une trace active et sa sauvegarde est en général inférieur ou égal à l'erreur de position (c'est-à-dire à la différence entre la trace active et l'itinéraire réellement suivi). Il faut dire que sur l'eTrex, la trace sauvegardée est très large..... peut-être volontairement ?

En conclusion il faut procéder ainsi avec un eTrex acheté en 2000:
- Fonctionner en ECONOMIE PILE, mode qui, à mon avis, fournit une précision suffisante pour la randonnée.
- Lorsque l'eTrex indique que la mémoire est remplie à-peu-près complètement (90 % par exemple), c'est-à-dire au bout de 4 h environ de marche au maximum, sauvegarder la trace active, puis effacer celle-ci. On rend ainsi sa virginité à la mémoire.

Il est toujours possible, dans le cas d'une randonnée très longue, de sauvegarder la trace active plusieurs fois, toutes les 4 heures environ (jusqu'à 10 sauvegardes au maximum).
Si tu estimes cependant préférable d'utiliser le mode NORMAL il te faudra sauvegarder la trace toutes les deux heures 1/2.

Au retour, il te suffira donc de faire un RETOUR et de t'écarter le moins possible de la trace sauvegardée. Des écarts aussi faibles que 10 m sont visibles sur l'eTrex, mais je pense qu'il ne faut prendre en considération que ceux supérieurs à 30 m
Si, à l'aller, tu es passé par des points qu'il te faut absolument retrouver au retour (gué, pont, pont de neige, dépôt de matériel, etc, sans oublier le point de départ !), il faut y marquer un WAYPOINT à l'aller.
Tu le retrouveras au retour, avec, bien entendu, la possibilité d'une erreur à-peu-près double de l'erreur normale d'un GPS.

Un bon moyen de ne pas oublier de sauvegarder la trace consiste à le faire à chaque pause casse-croûte. Tu peux d'ailleurs éteindre ton eTrex pendant les haltes, pour économiser les piles.

Deuxiéme cas celui d'un eTrex acheté en 2001 ou après : pour une randonnée d'une longueur normale, tout ceci est inutile, puisque la mémoire de l'instrument est maintenant de 9 heures en NORMAL et 12 h en ECONOMIE PILE.

On peut également utiliser la fonction RETOUR avec un GPS 12. Mais le résultat est beaucoup moins satisfaisant qu'avec un eTrex, la route de retour suit de bien moins prés celle de l'aller, elle ne tient pas compte des " détails " de 10 ou 20 m.

 

Q 24 - Il est possible chez Garmin de mettre à jour les logiciels des GPS les plus récents, sur www.garmin.com/support/download.html.
Est-ce risqué?

R 24 - Aucun problème n'a été signalé jusqu'à présent sur la liste. Si l'un d'entre vous en a eu un, qu'il veuille bien le dire sur celle-ci.

 

Q 25 - Faut-il fonctionner en NORMAL ou en ECONOMIE PILE ?

R 25 - Pour ma part, avec l'eTrex, je fonctionne en ECONOMIE PILE, car cela me permet de sauvegarder moins fréquemment et parce que les piles durent plus longtemps (paraît-il, je n'ai pas vérifié).
La trace colle suffisamment bien à la réalité.
Bien entendu, c'est encore mieux en NORMAL, si tu es sûr de ne pas oublier de sauvegarder si nécessaire .

Avec le GPS 12, l'intervalle de temps - en AUTO - me paraît un peu grand en ECONOMIE PILE; je marche donc en NORMAL.

 

Q 26 - Vaut-il mieux fonctionner, sur la page CARTE,en SENS CARTE NORD ou en SENS CARTE ROUTE ?

R 26 - SENS CARTE NORD correspond à la manière normale de lire une carte, cette position me paraît donc la meilleure.
Lorsqu'on suit une route de RETOUR, il peut être tentant de fonctionner SENS CARTE ROUTE.
Il est en effet alors plus facile de voir s'il faut tourner à gauche ou à droite pour rejoindre la trace de montée.
Toutefois, la page CARTE est alors instable et change d'orientation à chaque fois que l'on s'écarte de quelques mètres à gauche ou à droite de la ligne droite. C'est plutôt agaçant !

Je conseille donc de choisir dans tous les cas SENS CARTE NORD.

 

Q 27 - Où faut-il mettre le GPS lors de la randonnée (pour un modèle tel que l'eTrex ou le GPS 12, dépourvu d'antenne extérieure) ?

R 27 - Plusieurs solutions, dont aucune n'est parfaite. Les trois meilleures me semblent être :

1 - Sur la bretelle du sac (Position dite "à la Richard ")
Avantage :
- vue dégagée du ciel
Inconvénients - on ne l'a pas sous les yeux
- par grand froid, les piles peuvent flancher.

2 - Sur un support repliable , mis, soit sur le sac à cartes de poitrine, soit dans une poche de chemise (Position dite "à la Claudius", ma préférée, bien entendu).
Le GPS est fixé par un elastique et sécurisé par un mousqueton plastique.



- Avantage :
- on l'a en permanence sous les yeux, ce qui est particulièrement intéressant lorsqu'on marche selon le mode SUIVI D'UN TRACE DEFINI en Q 1.
- Inconvénients :
- vue du ciel un peu moins bonne que sur l'épaule
- il vaut mieux ne pas tomber en avant !
- par grand froid, les piles peuvent flancher
- on soulève la curiosité des passants .....

3 - On peut enfin fixer l'eTrex au poignet.
La position des bras imposée par les bâtons de ski est favorable à la lisibilité permanente ainsi qu'à une bonne réception. (Position de Pierre Payet-Burin, qui le laisse aussi simplement fonctionner dans le rabat du sac à dos, quand il n'y a pas trop de problèmes d'itinéraire).

 

Q 28 - Comment enregistrer 11 routes  sur un eTrex ?

R 28 - Il est possible de charger 11 routes  et non pas une seule, comme indiqué sur la notice, de la manière suivante.....

….. à condition de disposer d'un ordinateur:
-- utiliser GPStrack ou GT 2002.

-- ouvrir la carte désirée
-- avec la fonction Trace de ces logiciels, tracer sur la carte une des 11 routes que l'on désire mettre en mémoire
-- recommencer avec 9 autres
-- les charger sur l'eTrex selon la procédure habituelle de chargement de traces

-- une fois sur le terrain, se mettre sur la page Traces
-- les 10 traces y apparaissent, sauvegardées
-- en choisir une, et utiliser la fonction Retour

On peut également, bien entendu, rentrer la 11eme route sur la page Route
et l'utiliser comme Route sur le terrain.
J'ajouterai que :

-- dans le cas d'un itinéraire un peu compliqué, une Trace permet de bien mieux coller à l'itinéraire qu'une Route : une Trace peut comporter jusqu'à 1585 points, alors qu'une Route ne peut dépasser 50 Waypoints

-- cela ne charge pas la mémoire de l'instrument, qui reste apte à enregistrer encore un tracé, celui que l'on est en train de suivre.

 

 

R 29 - Quel datum faut-il utiliser ?

R 29 - Vois à ce sujet R 11

 

Q 30 - Quelle échelle faut-il utiliser sur l'eTrex ?

R 30 - La gamme des échelles disponibles s'étend de 1/3 500 environ (pour un segment de 50 m figurant sur la page CARTE) à 1/85 000 000 environ (pour un segment de 1200 km)

Les deux échelles les plus intéressantes correspondent à des segment de :
-- 50 m (1/3 500 environ), qui donne le maximum de détails
-- 300 m (1/21 000 environ), à-peu-près l'échelle des TOP 25.

 

Q 31 - Comment connaître la distance entre deux Waypoints ?

R 31 - Sur le GPS 12, à l'aide de la page DISTANCE AND SUN .

Sur l'eTrex, on créera une route réunissant ces deux WAYPOINTS et on lira la distance (indiquée avec trois chiffres significatifs, soit donc avec une précision de 10 mètres pour une distance inférieure à 10 km) et l'azimut d'un des WAYPOINTS par rapport à l'autre.
Si on a déjà créé une route (et on sait que sur l'eTrex il n'y en a malheureusement qu'une seule possible, de 50 WAYPOINTS), on y ajoutera ces deux WAYPOINTS et on les effacera ensuite.

 

Q 32 - Sur mon eTrex, lorsque je désire retourner à mon point de départ, la distance indiquée est différente selon que j'utilise la fonction RETOUR ou que je fais un GOTO.

R 32 - En GOTO la distance indiquée est celle à vol d'oiseau.
En RETOUR elle est mesurée selon la trace d'aller. Elle est donc beaucoup plus réaliste et utilisable. De plus, le temps de retour indiqué est assez juste, alors qu'en GOTO, il est complètement erroné (voir R 10 et R 35).

 

Q 33 - Sur l'eTrex, quelle est la différence entre COURSE LINE et BEARING LINE ?

R 33 - En COURSE LINE, la ligne qui apparaît sur la page CARTE et qui va au but du GOTO est fixe, elle ne se déplace pas lorsqu'on progresse.
En BEARING LINE cette ligne se déplace en même temps que soi-même.

Je comprends l'utilité de la première possibilité: on voit immédiatement si l'on est trop à gauche ou trop à droite de la ligne qui, du point où l'on a fait le GOTO, mène au but et on peut corriger.
Je ne vois pas, par contre, l'utilité de la deuxième, qui est redondante par rapport à la flèche de la page POINTEUR.

 

Q 34 - Cette ligne droite me gène, comment la supprimer ?

R 34 - On peut la supprimer grâce à la fenêtre OPTIONS que l'on peut faire apparaître sur cette page CARTE par le bouton ENTER

 

Q 35 - Peut-on croire au temps de parcours restant jusqu'au but du GOTO indiqué par l'eTrex ?

R 35 - Ce n'est là qu'une simple appréciation, pas très exacte, car elle dépend de la vitesse instantanée, de l'orientation du sentier par rapport au but, etc.
Toutefois sur le dernier modèle d'eTrex que j'utilise, le résultat est nettement amélioré par rapport à celui acheté en 2000.
Le chiffre affiché varie en permanence, mais la précision sur l'heure d'arrivée peut atteindre 5 minutes sur une heure.

 

Q 36 - Lorsque, avec mon eTrex, je fais un RETOUR, j'obtiens parfois des résultats très surprenants en ce qui concerne la longueur du retour, quoique l'instrument me ramène toujours a mon point de départ. Pourquoi ?

 

 

R 36 - On peut envisager deux cas de figure :
- 1er cas, celui d'un circuit A, B, C, D " en raquette», c'est-à-dire avec un tronçon commun à l'aller et au retour.
Si tu fais un RETOUR lorsque tu es en C, l'instrument t'indiquera évidemment les caractéristiques du trajet (longueur, durée) selon le trajet d'aller C, B, A.
Mais si, au lieu de faire demi-tour, tu continues en rattrapant le "manche de la raquette", après un certain temps de marche sur ce manche, lorsque tu seras en D, l'eTrex s'en apercevra et les résultats affichés changeront du tout au tout et concerneront alors le tracé D, A, à l'envers du chemin suivi à l'aller.
C'est déjà pas mal, mais le 2e cas est encore plus surprenant !
- C'est celui d'un circuit en boucle. Ici aussi, si tu fais un RETOUR en C, l'eTrex t'indiqueras d'abord l'itinéraire C, B, A.
Mais si, au lieu de faire demi-tour, tu continues en direction de A, au bout d'un certain temps, lorsque tu seras en D, les résultats affichés changeront du tout au tout et concerneront alors le tracé D, A (en GOTO, bien entendu).

Chapeau pour l'eTrex!!

Cette FAQ n'est pas la Bible !
Si tu n'es pas d'accord avec ce texte, dis-le moi, j'en tiendrai compte.
Et si tu es d'accord, dis-le aussi, je n'aurai pas l'impression d'avoir travaillé pour des prunes !
Version 7

SEYSSINS le 8 mars 2004

Claude Beaudevin
claude.beaudevin@centraliens.net